Les mots de la diversité de Septembre par @CamilleMiko

La diversité. C'est un mot que l'on entend tous, en ce moment. La télé, la radio, le cinéma, les livres, tous manquent de diversité nous dit-on et... il faut bien le reconnaître, on voit principalement des hommes blancs hétéro d'un certain âge et cis dans tous ces rôles.

Sauf qu'à Pandora, on se dit que pour proposer de la diversité, encore faudrait-il savoir le panel de choix qui nous est offert. Vous entendrez bien des mots du côté des militants, mais savons-nous réellement ce qu'ils veulent dire ?
Alors, une fois par mois, nous allons vous faire découvrir une partie de la palette de la diversité du très beau monde dans lequel nous vivons. Pour continuer sur notre bonne lancée, ce mois-ci nous parlons "Intersexué" !

"Intersexué" est le "I" de LGBTIAQ+. Cet adjectif désigne un individu dont les organes génitaux sont ambigus aux yeux des médecins.
Cela signifie que les médecins jugent que la personne n'a pas réellement un pénis ou une absence de pénis (c'est ainsi que les filles sont définies selon les médecins, par l'absence de pénis).

Trois choses à savoir :
- Historiquement, on utilisait le terme "hermaphrodite". Néanmoins, les personnes intersexuées le jugent comme inadapté et insultant et il est donc à bannir.
- 1,5% de la population serait intersexué aux yeux des médecins. Néanmoins, il faut savoir que les personnes ayant des chromosomes XX ou XY sont bien plus nombreuses que ce qu'on pense. En effet, il y aurait jusqu'à 48 combinaisons chromosomiques.
- La majorité des médecins préconisent une mutilation sexuelle pour que l'enfant corresponde à un genre selon leurs critères. Cette opération chirurgicale se fait généralement dans les premières semaines de la vie de l'enfant. La personne intersexuée aura à prendre toute sa vie des hormones pour correspondre au sexe choisi par le médecin et souffrira de diverses conséquences physiques de cette opération. Il est assez courant que les personnes intersexuées ne le découvrent que très tardivement, car les médecins et les proches leur cachent. C'est pourquoi de nombreuses personnes intersexuées demandent l'arrêt immédiat de ces opérations, en plus des nombreuses condamnations de l'ONU et du Commissaire des Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.